Pourquoi CC&C s’attaque au cancer du pancréas
S’attaquer aux « unmet needs »
En théorie, notre technologie peut s’appliquer à tous les cancers solides. Mais certains cancers sont aujourd’hui correctement pris en charge. Par exemple, les patientes atteintes d’un cancer du sein ont un taux de survie de 90 % à 5 ans. En revanche, certaines affections sont particulièrement meurtrières, comme le précise le tableau ci-dessous.
Faciliter le recours à la chirurgie
Aujourd’hui, la chirurgie est le seul traitement à visée curative qui soit efficace face à un cancer du pancréas, mais elle est rarement possible. Par ailleurs, cette pathologie est en constante augmentation, si rien n’est fait, elle sera la deuxième cause de mortalité par cancer en 2030. Il y a donc urgence à proposer des solutions à ces patients.
Notre procédé offre un nouvel espoir pour près d’un tiers des patients : il s’applique aux tumeurs non-métastatiques non-opérables, ce qui représente 4.000 patients par an en France, 16.000 aux USA, et 140.000 dans le monde.
A moyen terme, nous envisageons d’appliquer notre méthode à d’autres tumeurs « unmet needs » telles que le glioblastome, ou le cancer du foie qui est en pleine expansion en Asie.
Consultez notre Bibliographie scientifique sur le sujet.
« En oncologie, le phénotype tissulaire est dominant par rapport au génotype cellulaire. »
Une action directe sur le tissu cellulaire
Notre procédé peut être décrit de la manière suivante : des particules magnétiques sont incorporées dans le réseau de néoangiogénèse qui entoure la tumeur. Un gradient de champ magnétique est imposé à l’ensemble ‘tumeur et néovaisseaux contenant les particules’. Les nanoparticules agissent comme « bioactionneurs », transformant de l’énergie magnétique en énergie mécanique. Les nanoparticules imposent un champ de contrainte à la tumeur.
Une stratégie à court et moyen termes
Dans un premier temps, notre objectif est de faire diminuer le volume des tumeurs, pour les rendre opérables, et dans un second temps, de prouver que l’on peut rétablir l’architecture normale du tissu et inverser le processus de cancérisation.
Focus sur les deux technologies en jeu
Aimants supraconducteurs
La technique des champs électromagnétiques, soit l’électrotechnie, est un champ des sciences de l’ingénieur maîtrisé de longue date, et utilisé dans de nombreux domaines tels que la production et le transport d’énergie, les télécommunications, l’imagerie médicale. L’appareil proposé est proche d’une IRM en conception, volume, et coût de production. Des champs magnétiques intenses ont déjà été utilisés chez de nombreux patients en Résonnance Magnétique Nucléaire depuis les années 60.
Le changement d’échelle du rongeur à l’humain, c’est-à-dire de quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres, imposera l’utilisation d’aimants supraconducteurs. Cette technologie est largement utilisée et déployée notamment en Imagerie Médicale, avec l’IRM. Le traitement des données de l’expérimentation sur les souris accélèrera grandement la modélisation du prototype humain.
Nanoparticules ferriques
Nous utilisons des nanoparticules ferriques vectorisées vers les cellules endothéliales activées des néovaisseaux tumoraux situés autour de la tumeur. Des particules de ce type sont disponibles pour injection chez l’animal, en tant que produit de contraste IRM. Leur toxicité est donc a priori connue et minime.
comprendre le champ d’action de notre technologie
Ce n’est pas une action magnétique sur la tumeur | C’est une pression exercée sur la tumeur | |
Ce n’est pas un système pour chauffer des nano-particules | C’est une utilisation des nanoparticules pour transformer de l’énergie magnétique en énergie mécanique au contact de la tumeur | |
Ce n’est pas l’amélioration d’une méthode déjà existante | Il s’agit bien d’une innovation de rupture, d’un changement de paradigme, comme l’immunothérapie a pu l’être il y a quelques années | |
Ce n’est pas une action sur le génome des cellules cancéreuses | C’est une action sur l’environnement du tissu cancéreux | |
Ce n’est pas une méthode de destruction de toutes les cellules cancéreuses jusqu'à la dernière | C’est un moyen de contrôler la croissance tumorale, voire de l'inverser pour un retour à une architecture et un fonctionnement normaux du tissu | |
Ce n’est pas une molécule, ce n'est pas un médicament | C’est un dispositif médical | |
Ce n’est pas de la biologie ou de la chimie | C’est de la physique |
Nos dernières actualités scientifiques
Nos publications scientifiques
Notre Preuve de Concept : Mechanical Signals Inhibit Growth of a Grafted Tumor In Vivo: Proof of Concept (PlosOne 2016)
Communication à l’American Association for Cancer Research (2017)
Poster de présentation de notre Innovation (2016)
Le livre de Rémy Brossel
Forces & Cancer, De la Biologie à la Physique, du Laboratoire au Patient (2017)
42 pages, téléchargement gratuit
Télécharger le livre
Pour les débutants
Les principes de base : Ted Talks par Mina Bissel (2012)
L’article « Oncologie Physique » sur Wikipedia
Un bon article d’introduction d’Emmanuel Farge dans La Recherche (payant)
Un bon article d’introduction d’Erika Jonietz dans Nature (en anglais, payant)
Un dossier de présentation assez complet sur les rapports entre Sciences Physiques et Oncologie sur le site de l’AACR – Association américaine pour la recherche sur le cancer (en anglais)
Littérature
La liaison entre la MEC et le noyau
Wang N, Tytell JD, & Ingber DE
Mechanotransduction at a distance: mechanically coupling the extracellular matrix with the nucleus.
Nature Reviews Molecular Cell Biology volume 10, 75–82 (2009)
L’In Vitro
Matthew J Paszek, Nastaran Zahir, Kandice R Johnson et al.
Tensional homeostasis and the malignant phenotype
Cancer Cell 2005, 8; 241-254
Montel F, et al.
Stress clamp experiments on multicellular tumor spheroids.
Phys Rev Lett 107(18): 188102. (2011)
G Cheng et al.
Micro-Environnental Mechanical Stress Controls Tumor Spheroid Size and Morphology by Suppressing Proliferation and Inducing Apoptosis in Cancer Cells.
PloS One 4(2) (2009)
L’Ex Vivo
Plodinec M, et al.
The nanomechanical signature of breast cancer.
Nat Nanotechnol 7(11): 757-765. (2012)
Thermodynamique
EJ Mah, AF Yee, MA Digman
Metabolism Modulation of Cancer Cells on Varying Substrate Stiffnesses
Biophysical Journal, 2018
Réversion
Benjamin L Ricca et al
Transient external force induces phenotypic reversion of malignant epithelial structures via nitric oxide signaling
eLife, 2018
Interactions avec la génétique
J Werfel et al.
How Changes in Extracellullar Matrix Mechanics and Gene Expression Variability Might Combine to Drive Cancer Progression.
Plos One 8 (10) e76122 (2013)
Synergie avec l’Immunothérapie
Ayako Miyazawa et al.
Regulation of PD-L1 expression by matrix stiffness in lung cancer cells
Biochemical and biophysical research communications 495.3 (2018): 2344-2349.
Pourquoi CC&C s’attaque au cancer du pancréas
S’attaquer aux « unmet needs »
En théorie, notre technologie peut s’appliquer à tous les cancers solides. Mais certains cancers sont aujourd’hui correctement pris en charge. Par exemple, les patientes atteintes d’un cancer du sein ont un taux de survie de 90 % à 5 ans. En revanche, certaines affections sont particulièrement meurtrières, comme le précise le tableau ci-dessous.
Faciliter le recours à la chirurgie
Aujourd’hui, la chirurgie est le seul traitement à visée chirurgicale efficace face à un cancer du pancréas, mais elle est rarement possible. Par ailleurs, cette pathologie est en constante augmentation, si rien n’est fait, elle sera la deuxième cause de mortalité par cancer en 2030. Il y a donc urgence à proposer des solutions à ces patients.
Notre procédé offre un nouvel espoir pour près d’un tiers des patients : il s’applique aux tumeurs non-métastatiques non-opérables, ce qui représente 4.000 patients par an en France, 16.000 aux USA, et 140.000 dans le monde.
A moyen terme, nous envisageons d’appliquer notre méthode à d’autres tumeurs « unmet needs » telles que le glioblastome, ou le cancer du foie qui est en pleine expansion en Asie.
L’oncologie physique
Un bref panorama, en vidéo, des avancées de la discipline.
Consultez notre Bibliographie scientifique sur le sujet
« En oncologie, le phénotype tissulaire est dominant par rapport au génotype cellulaire. » – Mina Bissell, 2012
Une action directe sur le tissu cellulaire
Notre procédé peut être décrit de la manière suivante : des particules magnétiques sont incorporées dans le réseau de néoangiogénèse qui entoure la tumeur. Un gradient de champ magnétique est imposé à l’ensemble ‘tumeur et néovaisseaux contenant les particules’. Les nanoparticules agissent comme « bioactionneurs », transformant de l’énergie magnétique en énergie mécanique. Les nanoparticules imposent un champ de contrainte à la tumeur.
Une stratégie à court et moyen termes
Dans un premier temps, notre objectif est de faire diminuer le volume des tumeurs, pour les rendre opérables, et dans un second temps, de prouver que l’on peut rétablir l’architecture normale du tissu et inverser le processus de cancérisation.
Focus sur les deux technologies en jeu
Aimants supraconducteurs
La technique des champs électromagnétiques, soit l’électrotechnie, est un champ des sciences de l’ingénieur maîtrisé de longue date, et utilisé dans de nombreux domaines tels que la production et le transport d’énergie, les télécommunications, l’imagerie médicale. L’appareil proposé est proche d’une IRM en conception, volume, et coût de production. Des champs magnétiques intenses ont déjà été utilisés chez de nombreux patients en Résonnance Magnétique Nucléaire depuis les années 60.
Le changement d’échelle du rongeur à l’humain, c’est-à-dire de quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres, imposera l’utilisation d’aimants supraconducteurs. Cette technologie est largement utilisée et déployée en Imagerie Médicale, notamment dans les IRM. Le traitement des données de l’expérimentation sur les rongeurs accélèrera grandement la modélisation du prototype humain.
Nanoparticules ferriques
Nous utilisons des nanoparticules ferriques vectorisées vers les cellules endothéliales activées des néovaisseaux tumoraux situés autour de la tumeur. Des particules de ce type sont disponibles pour injection chez l’animal, en tant que produit de contraste. Leur toxicité est donc a priori connue et minime.
comprendre le champ d’action de notre technologie
Ce n’est pas une action magnétique sur la tumeur
Ce n’est pas un système pour chauffer des nano-particules
Ce n’est pas l’amélioration d’une méthode déjà existante
Ce n’est pas une action sur le génome des cellules cancéreuses
Ce n’est pas une méthode de destruction de toutes les cellules cancéreuses jusqu’à la dernière
Ce n’est pas une molécule, ce n’est pas un médicament
Ce n’est pas de la biologie ou de la chimie
C’est une pression exercée sur la tumeur
C’est une utilisation des nanoparticules pour transformer de l’énergie magnétique en énergie mécanique au contact de la tumeur
Il s’agit bien d’une innovation de rupture, d’un changement de paradigme, comme l’immunothérapie a pu l’être il y a quelques années
C’est une action sur l’environnement du tissu cancéreux
C’est un moyen de contrôler la croissance une architecture et un fonctionnement normaux du tissu
C’est un dispositif médical
C’est de la physique
Nos publications scientifiques
Notre Preuve de Concept : Mechanical Signals Inhibit Growth of a Grafted Tumor In Vivo: Proof of Concept (PlosOne 2016)
Communication à l’American Association for Cancer Research (2017)
Poster de présentation de notre Innovation (2016)
Le livre de Rémy Brossel
Forces & Cancer, De la biologie à la Physique, du Laboratoire au Patient
En téléchargement gratuit, 42 pages, 2017
Télécharger le livre
Bibliographie scientifique en oncologie physique
Pour les débutants
Les principes de base : Ted Talks par Mina Bissel (2012)
L’article « Oncologie Physique » sur Wikipedia
(c’est nous qui l’avons écrit…)
Un bon article d’introduction d’Emmanuel Farge dans La Recherche (payant)
Un bon article d’introduction d’Erika Jonietz dans Nature (en anglais, payant)
Un dossier de présentation assez complet sur les rapports entre Sciences Physiques et Oncologie sur le site de l’AACR – Association américaine pour la recherche sur le cancer (en anglais)
Littérature
La liaison entre la MEC et le noyau
Wang N, Tytell JD, & Ingber DE
Mechanotransduction at a distance: mechanically coupling the extracellular matrix with the nucleus.
Nature Reviews Molecular Cell Biology volume 10, 75–82 (2009)
L’In Vitro
Matthew J Paszek, Nastaran Zahir, Kandice R Johnson et al.
Tensional homeostasis and the malignant phenotype
Cancer Cell 2005, 8; 241-254
Montel F, et al.
Stress clamp experiments on multicellular tumor spheroids.
Phys Rev Lett 107(18): 188102. (2011)
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Micro-Environnental Mechanical Stress Controls Tumor Spheroid Size and Morphology by Suppressing Proliferation and Inducing Apoptosis in Cancer Cells.
PloS One 4(2) (2009)
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Plodinec M, et al.
The nanomechanical signature of breast cancer.
Nat Nanotechnol 7(11): 757-765. (2012)
Thermodynamique
EJ Mah, AF Yee, MA Digman
Metabolism Modulation of Cancer Cells on Varying Substrate Stiffnesses
Biophysical Journal, 2018
Réversion
Benjamin L Ricca et al
Transient external force induces phenotypic reversion of malignant epithelial structures via nitric oxide signaling
eLife, 2018
Interactions avec la génétique
J Werfel et al.
How Changes in Extracellullar Matrix Mechanics and Gene Expression Variability Might Combine to Drive Cancer Progression.
Plos One 8 (10) e76122 (2013)
Synergie avec l’Immunothérapie
Ayako Miyazawa et al.
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